Orchestre de l'exil
Vendredi 12 avril - 20h30
S’inspirant d’une route imaginaire « de Kaboul à Bamako », se sont rassemblés des chanteurs et musiciens qui ont connu l'exil. « Sowal-Diabi », leur création transculturelle est donc conçue comme un dialogue culturel et musical entre leurs différentes esthétiques, SOWAL signifiant « question » en persan, une des langues parlées en Afghanistan et DIABI « réponse » en Bambara, une des langues parlées au Mali. Chacun des artistes est venu avec sa tradition vocale et ses instruments. Pour chaque titre, un chemin s’est créé passant par exemple d’une ébauche soumise par l’un des musiciens du groupe Arat Kilo, adressé au saz du Kurde Rusan Filiztek, aux tablas de l’Afghan Siar Hashimi pour se réaliser dans les voix de la Malienne Mamani Keita et de la Persane Aïda Nosrat. Le chant de la griotte de Bamako et celui de la concertiste de Téhéran se trouvent ainsi d’étranges affinités, réalisant qu’on ne
peut vraiment être soi-même qu’en étant un peu autre...
Kanerien ha muzisianed hag o deus bevet an harlu zo en em strollet, awenet gant un hent faltaziet, an hini a ya « eus Kaboul da vBamako », arouez ur gumuniezh tonkadurioù merket gant an divroañ…
Mamani Keita : chant (Mali)
Aïda Nosrat : chant , violon (Iran)
Rusan Filiztek : chant, saz, oud (Turquie)
Siar Hashimi : tablas (Afghanistan)
Aristide Goncalves : claviers, trompettes
Florent Berteau : basse
Gérald Bonnegrace : percussions